Je veux raconter mon histoire sur la dépendance au jeu pour avertir les filles. Si vous pensez que la dépendance au jeu est réservée aux hommes, alors vous vous trompez, j’en suis un exemple frappant.
J’ai 28 ans, je joue depuis 3 ans et je peux dire que j’ai une dépendance. Je ne le cache pas, mes parents et mes amis le savent, tout le monde essaie d’aider, mais en vain. Je pense que je vais surmonter ce problème et arrêter de penser aux jeux, commencer une relation permanente et fonder une famille, mais pour l’instant tout est vague.
Vous serez peut-être surpris, mais j’aime beaucoup le poker en ligne, où je perds mon dernier argent. J’ai commencé à jouer au poker après avoir été inspiré par l’histoire de Kathleen H. Liebert, la célèbre joueuse de poker qui gagne des millions. Je voulais aussi des millions, alors j’ai commencé à apprendre le poker et à jouer aux enjeux les plus bas. En conséquence, toute cette histoire s’est transformée en une dépendance.
L’année dernière, j’ai joué environ 500 parties de poker, dont la plupart j’ai perdu. Les gains arrivent, mais très rarement ils sont gros, et si je parviens à toucher un petit jackpot, je perdrai certainement cet argent lors des prochains jeux. La particularité de mon problème est que je n’emprunte pas d’argent pour les jeux, je n’utilise pas de cartes de crédit. Cependant, je dépense tout ce que je gagne au casino. Je vis avec mes parents, j’ai donc un toit au-dessus de ma tête et de la nourriture, mais pas d’argent personnel pour les vacances avec des amis, les voyages, les restaurants et autres divertissements.
J’aime le poker, mais je comprends que c’est un problème et qu’il faut le régler. Je ne joue pas pour le plaisir, mais pour avoir une autre dose d’adrénaline. Les restrictions parentales n’aident pas, je trouve des moyens de jouer, aujourd’hui c’est très facile. Je vais certainement essayer d’arrêter, mais je vous recommande de ne même pas commencer.
